Hôtesse aéroportuaire : un métier qui ne bat jamais de l’aile !

Vous rêvez de travailler dans un aéroport, mais vous êtes malade en avion ? Vous ambitionnez de devenir personnel navigant mais préférez commencer par apprendre les subtilités de l’accueil sur le plancher des vaches ? Alors, le métier d’hôtesse aéroportuaire est fait pour vous ! Celle qu’on appelle aussi « agent d’escale » prend en charge l’accueil et l’information des passagers afin de faciliter arrivées, départs et correspondances. Découvrez les tenants et aboutissants d’un métier tout à fait indispensable.

Quelles sont les missions d’une hôtesse aéroportuaire ?

Les métiers de l’accueil se déploient dans des contextes divers et variés. Tout comme sa collègue ferroviaire, l’hôtesse aéroportuaire travaille dans un environnement qui sent bon le voyage et les vacances. Installée derrière le comptoir de la compagnie qu’elle représente, ou en itinérance, elle sert d’indispensable guide aux passagers éperdus. De fait, une connaissance aiguë de l’aéroport et de ses terminaux est incontournable.

C’est que les aéroports ne sont pas de tout repos. Un voyageur prêt au départ doit s’informer sur son vol et sur un changement ou un retard éventuel ; il peut avoir des questions importantes à poser ou avoir besoin d’être mis en relation avec sa compagnie aérienne. Un passager qui vient de débarquer, lui, voudra savoir comment trouver la station de taxi la plus proche ou comment accéder aux transports, voire connaître le meilleur hôtel du coin. Quant aux voyageurs en transit, ils sont souvent en train de courir d’un bout à l’autre de l’aéroport en quête du bon terminal pour leur prochain avion.

Dans tous ces cas de figure, il est bon de pouvoir compter sur une hôtesse aéroportuaire, aussi appelée agent d’escale. Mais ses responsabilités ne s’arrêtent pas là. L’hôtesse aéroportuaire est aussi celle qui vous accueille au comptoir d’enregistrement, qui récupère vos bagages à placer en soute et qui vous remet votre carte d’embarquement. C’est elle qui vérifie vos documents de voyage avant de vous laisser monter à bord de l’avion. Enfin, elle veille au respect des consignes de sécurité et peut prendre en charge enfants non-accompagnés ou personnes âgées/à mobilité réduite.

Les missions de l’hôtesse aéroportuaire sont donc très différentes de celles de l’hôtesse Air France, par exemple.

Quelles sont les particularités du métier à connaître avant de se lancer ?

Travailler au sein d’un aéroport implique de prendre en compte les spécificités de cet environnement très particulier. Si vous êtes du genre à aimer les semaines bien cadrées et les horaires fixes, ce n’est pas forcément un job pour vous. En raison de l’amplitude horaire importante, une hôtesse aéroportuaire peut être amenée à embaucher très tôt le matin et débaucher très tard le soir, et à devoir travailler aussi bien durant les week-ends que les jours fériés. Après tout, les avions ne s’arrêtent (presque) jamais de voler.

C’est pour cette raison que le métier ne bat jamais de l’aile. Dès lors que les avions fonctionnent, les aéroports ont besoin d’agents pouvant assurer l’accueil et l’orientation des passagers.

Il s’agit, en outre, d’un métier assez physique. Il faut rester debout toute la journée et exercer dans une atmosphère parfois étouffante – il suffit de se rendre dans un aéroport aux heures de pointe pour comprendre le niveau de stress qui peut s’abattre sur les employés au sol. De sorte qu’une bonne condition physique et un sang-froid bien rodé sont des qualités très prisées pour une hôtesse aéroportuaire.

Autre particularité : les agents d’escale travaillent directement pour des compagnies aériennes. Vous pouvez être embauchée par Air France, par exemple, ou exercer auprès d’une compagnie étrangère. L’avantage, c’est que les perspectives d’évolution sont nombreuses. Une hôtesse aéroportuaire peut prendre des responsabilités comme chef hôtesse, passer coordinatrice opérationnelle, et pourquoi pas envisager de monter (littéralement) en grade pour devenir hôtesse de l’air.

hôtesse aéroportuaire

Combien devient-on hôtesse aéroportuaire ?

Comme la plupart des métiers de l’hôtessariat, celui-ci ne nécessite aucune qualification particulière. Même si un diplôme lié de près ou de loin aux fonctions aéroportuaires ou d’accueil peut être une aide précieuse si vous envisagez d’évoluer (Bac professionnel dédié aux professions de l’accueil, BTS tourisme, etc.).

En contrepartie de ces facilités d’accès, l’hôtesse aéroportuaire doit faire preuve d’une excellente présentation, être parfaitement à l’aise dans la communication et le relationnel, se montrer dynamique et réactive, être toujours souriante et afficher une grande résistance au stress comme à la fatigue. Inutile de préciser que la maîtrise courante de l’anglais est un préalable indispensable : dans un aéroport, vous avez toutes les chances de devoir converser dans la langue de Shakespeare. Des talents pour d’autres idiomes peuvent vous conduire à travailler pour des compagnies étrangères ou vous permettre d’évoluer plus rapidement.

Une précision, tout de même : l’accès aux zones réservées de l’aéroport nécessite l’obtention d’une autorisation préalable délivrée par la police aéroportuaire. Ce qui signifie qu’un casier judiciaire vierge est obligatoire.

Pour le reste, si le métier d’hôtesse aéroportuaire vous intéresse, vous n’avez plus qu’à consulter des offres d’emploi et faire votre choix !

Combien gagne un agent d’escale ?

Compte tenu des horaires décalés et de la variété des employeurs potentiels, le salaire de l’hôtesse aéroportuaire est très variable. En France, il tourne en moyenne autour de 9 à 12 euros bruts de l’heure, mais pour des contrats généralement précaires (CDD, intérim, temps partiel…). Notez que les compagnies versent parfois des primes. Une chef d’escale, elle, peut toucher jusqu’à 2 000 euros bruts mensuels.

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